Car Hugh Laurie en plus d’être excellent comédien, chante, pianote, gratte et utilise à l'occasion quelques percussions.
Il est énervant quand même d'avoir autant de talents à la fois ! Bon d’accord, il n’est pas tout seul sur l’album et s’est entouré de musiciens chevronnés dont le nom ne vous diront sans doute rien. (Comme à moi d’ailleurs).
J’en prends quand même quelques uns au hasard : Jay Bellerose aux percussions ; Kevin Breit à la guitare, mandoline et autres cordes ; David Plitch à la basse, Patrick Warden aux pianos additionnels ; Graig Eastman aux violons….
Sa voix, sans être transcendantale, s’intègre bien à ce blues d'un autre temps. Et si ses origines anglaises n’ont pas l'âme et le vécu de ces blues man venus des champs de coton qui ont connu la ségrégation, Hugh Laurie s’amende de ce handicap avec une implication sans faille et une générosité contagieuse.
Merci Docteur, pour ce remède à notre oreille interne !