Charlie Winston a du talent. Beaucoup de talent. D'ailleurs il travaille tout le temps et ne dort jamais. La preuve avec cette vidéo ci-dessous. A moins que ce ne soit qu'une diversion pour piquer des somnifères au pharmacien. Le doute est permis à 2 minutes 37.
Une deuxième un peu plus tard sur un marché de Noël ! Une chanson vitaminée à 7 heures du matin.
Retrouvez ces 2 chansons son album "Hobo".
Une autre dans une laverie automatique! On ne sait pas si ça aide à mieux laver le linge mais ca fait passer le temps!
BIENVENUE
Depuis 2010 que ce site est ouvert. Écoutant des trucs divers mais pas autant que je le souhaiterais à cause d'un emploi du temps parfois chargé, l'affection que je porte aux musiciens et aux interprètes m'a donné envie de partager au plus grand nombre.
Après un blog dédié au théâtre et à mes activités théâtrales ICI et un autre dédié au cinéma PAR-LA, il me paraissait tout naturel d'en faire un, dédié à la musique.
Celle qui sort des sentiers battus et purement commerciaux des ondes radios, celle qui me fait vibrer et passe de l'oreille externe à l'oreille interne sans rien écorcher.
Condition indispensable pour la transmettre de mon oreille interne à votre oreille externe.
Wilfrid RENAUD
Après un blog dédié au théâtre et à mes activités théâtrales ICI et un autre dédié au cinéma PAR-LA, il me paraissait tout naturel d'en faire un, dédié à la musique.
Celle qui sort des sentiers battus et purement commerciaux des ondes radios, celle qui me fait vibrer et passe de l'oreille externe à l'oreille interne sans rien écorcher.
Condition indispensable pour la transmettre de mon oreille interne à votre oreille externe.
Wilfrid RENAUD
mercredi 20 avril 2011
samedi 9 avril 2011
NO PARANO : Spectacle en tournée
Le concert de Juliette affichait complet hier à la Chapelle sur Erdre (44) pour son nouveau spectacle du dernier album No Parano. C’est dans une salle embrumée que les premiers spectateurs sont entrés, je vérifie le programme pas de concert rasta, ni de rétrospective Mylène Farmer avec sa brume et ses cimetières...
Non, c'est pour fixer la lumière m’a-t-on expliqué après. Ouf... J'ai envisagé un instant le pire avant même de m'asseoir.
M'asseoir au premier rang d'ailleurs. L'avantage de prendre sa place plusieurs mois avant. Je me tourne, la salle se remplit peu à peu pour ne plus avoir aucun fauteuil vide en moins d'un quart d'heure. Attendant comme beaucoup patiemment le début, la salle s’assombrit, le rideau s’ouvre. S’ensuit une salve d’applaudissements à l’arrivée de la chanteuse.
Le spectacle commence avec l’ironique chanson « The Single », surprise au bout d’un instant, Juliette s’entretient avec un de ses musiciens et laisse le play-back tourner avant d’enchainer les chansons suivantes... pour de vrai cette fois.
«Rue Roger Salengro», « Le petit vélo rouillé » et le magnifique «Madrigal moderne» titres désormais incontournables du dernier album où à chaque introduction pleine d’humour, Juliette met le public dans sa poche.
Ainsi, elle nous conte une fausse biographie, où on apprend qu’elle a fait du journalisme, son enlèvement par les FARC en même temps que Liliane Betencourt. Ainsi qu’un clin d’œil bien placé à « une certaine chanteuse qui s’est entiché de quelqu’un d’important».
S'ensuivent des très beaux moments de chanson où la voix fait mouche, le cœur chavire et la chair de poule devient contagieuse : « Une lueur dans l’œil » ainsi que les reprises de ses précédents albums « Garçon manqué » et surtout « Lames » de Jean Guidoni que je ne connaissais pas et qui m’a rapidement conquis par la qualité de son texte et son énergie.
(J'ai depuis écouté l'ancienne version de Juliette et je préfère nettement celle du concert beaucoup plus fluide.En espérant qu'elle soit sur un prochain album...)
Des surprises il y en a d'autres: les camisoles (bande de grands fous) pour la version a capella de"Dans ma rue"; ainsi que de nouveaux arrangements pour "la chanson de Dea" qui en font une petite merveille alors qu'elle était loin d'être ma préférée dans l'album.
Le tout ponctué de brèves interventions d’une infirmière échappée d'un film de Tarantino, d'un de ses musiciens kleptomane, sans oublier son pianiste dont le dédoublement de personnalité nous fait découvrir une "jolie" princesse en pleine métamorphose....
Non, c'est pour fixer la lumière m’a-t-on expliqué après. Ouf... J'ai envisagé un instant le pire avant même de m'asseoir.
M'asseoir au premier rang d'ailleurs. L'avantage de prendre sa place plusieurs mois avant. Je me tourne, la salle se remplit peu à peu pour ne plus avoir aucun fauteuil vide en moins d'un quart d'heure. Attendant comme beaucoup patiemment le début, la salle s’assombrit, le rideau s’ouvre. S’ensuit une salve d’applaudissements à l’arrivée de la chanteuse.
Le spectacle commence avec l’ironique chanson « The Single », surprise au bout d’un instant, Juliette s’entretient avec un de ses musiciens et laisse le play-back tourner avant d’enchainer les chansons suivantes... pour de vrai cette fois.
«Rue Roger Salengro», « Le petit vélo rouillé » et le magnifique «Madrigal moderne» titres désormais incontournables du dernier album où à chaque introduction pleine d’humour, Juliette met le public dans sa poche.
Ainsi, elle nous conte une fausse biographie, où on apprend qu’elle a fait du journalisme, son enlèvement par les FARC en même temps que Liliane Betencourt. Ainsi qu’un clin d’œil bien placé à « une certaine chanteuse qui s’est entiché de quelqu’un d’important».
S'ensuivent des très beaux moments de chanson où la voix fait mouche, le cœur chavire et la chair de poule devient contagieuse : « Une lueur dans l’œil » ainsi que les reprises de ses précédents albums « Garçon manqué » et surtout « Lames » de Jean Guidoni que je ne connaissais pas et qui m’a rapidement conquis par la qualité de son texte et son énergie.
(J'ai depuis écouté l'ancienne version de Juliette et je préfère nettement celle du concert beaucoup plus fluide.En espérant qu'elle soit sur un prochain album...)
Des surprises il y en a d'autres: les camisoles (bande de grands fous) pour la version a capella de"Dans ma rue"; ainsi que de nouveaux arrangements pour "la chanson de Dea" qui en font une petite merveille alors qu'elle était loin d'être ma préférée dans l'album.
Le tout ponctué de brèves interventions d’une infirmière échappée d'un film de Tarantino, d'un de ses musiciens kleptomane, sans oublier son pianiste dont le dédoublement de personnalité nous fait découvrir une "jolie" princesse en pleine métamorphose....
Bruno Grare ( à droite), Karim Medjebeur (au centre) et son alter-ego
Une voix, de l’humour, une mise en scène inhabituelle mais bienvenue pour ce type de concert, des clins d'œil cinématographiques (la lampe de Psychose, la cage du film Les Oiseaux) et 6 musiciens au diapason pour un spectacle qui se termine par une belle ovation générale du public. Et debout s’il vous plaît.La marque des grandes.
No parano, Juliette ! La salle est vide jusqu'à ton prochain concert.;-)
Inscription à :
Articles (Atom)