BIENVENUE

Depuis 2010 que ce site est ouvert. Écoutant des trucs divers mais pas autant que je le souhaiterais à cause d'un emploi du temps parfois chargé, l'affection que je porte aux musiciens et aux interprètes m'a donné envie de partager au plus grand nombre.
Après un blog dédié au théâtre et à mes activités théâtrales ICI et un autre dédié au cinéma PAR-LA, il me paraissait tout naturel d'en faire un, dédié à la musique.
Celle qui sort des sentiers battus et purement commerciaux des ondes radios, celle qui me fait vibrer et passe de l'oreille externe à l'oreille interne sans rien écorcher.
Condition indispensable pour la transmettre de mon oreille interne à votre oreille externe.
Wilfrid RENAUD



vendredi 26 décembre 2014

GEORGE EZRA l'artiste à suivre


Belle surprise que le clip de George Ezra "Listen to the the man" où l'on voit apparaître Sir Ian McKellen (alias Gandalf et Magnéto pour les cinéphiles) qui tente de voler la vedette au "jeunot" dans un numéro plein de malice.

"Listen to the man" est sur l'album "Wanted on voyage"
L'occasion de mettre un éclairage sur ce jeune chanteur à la voix bien particulière.


George Ezra Barnett est né le 7 juin 1993 à Hertford en Angleterre. Il grandit dans cette ville de l'East Hertfordshire avant de partir en 2011 à Bristol. Se disant influencé par le folk façon Bob Dylan et Woody Guthrie, George Ezra fait ses premiers pas sur les scènes locales. En 2013, il est sélectionné par la BBC pour se produire sur la scène réservée aux découvertes du festival de Glastonbury. Quelques mois après sort son premier EP avec Did You Hear the Rain? où figure la chanson « Budapest ».

En mars 2014, sort l'EP Cassy O', alors que « Budapest » fait parler de lui en devenant un tube en Italie. Désigné par MTV et la BBC comme l'un des artistes à suivre de 2014, George Ezra ne déçoit pas et voit bientôt « Budapest » caracoler en haut des charts britanniques et européens. Sorti en juin 2014 l'album Wanted on Voyage est numéro trois en Grande-Bretagne et classé dans plusieurs pays européens. Le disque est commercialisé en France en septembre 2014.

dimanche 27 avril 2014

JULIETTE en tournée : "L'affaire Nour"

 Belle salle que celle de la Cité des Congrès à Nantes pour accueillir Juliette et ses garçons, avec le nouveau spectacle tiré du dernier album de la chanteuse : NOUR.

 Le thème des enquêtes policières a été retenu pour cette nouvelle tournée, certaines chansons s'y prêtent à merveille telles "Veuve noire", "La petite robe noire" et une plus ancienne "Assassins sans couteaux".
Entre chaque morceau, des petits clins d’œils humoristiques aux séries policières d'antan, "Commissaire Maigret", "Les 5 dernières minutes", "les drôles de dames" et un furtif  "Inspecteur Gadget", auxquels ses musiciens se prêtent volontiers avec malice tandis que Juliette, toujours pleine de verve, raconte ses tentatives ratées d'entrée dans la police et d'études d'avocate trop longues pour songer à les débuter.
Précisant à chaque fois "que le Quai des orfèvres et le Barreau y ont gagné ce que la chanson française y a perdu".
L'autodérision est sans conteste son point fort durant ses pauses musicales, égratignant sa propre image, où on l'a trop souvent comparé à "une Barbara mais en plus forte". Elle renifle, racle la gorge, introduisant la pittoresque chanson "Les doigts dans le nez" avec toujours le même humour potache. On retiendra sur cette dernière le passage final très "New-Orléans" des six musiciens.
L'émotion n'est jamais absente non plus " Au petit musée", "Nour", "La petite robe noire"citée plus haut.
A contrario toujours pas emballé par la nouvelle orchestration de "l'éternel féminin", je me remémore avec une nostalgie polie les réjouissants excès de la version originale.

Enfin pour ma part c'est "Jean-Marie de Kervadec" qui emporte le concert. Chanson paillarde rigolote aux relents bretons sur l'album, elle devient en live un morceau, cornemuse à l'appui, avec une ampleur démesurée où Juliette se permet de furieux clins d’œils à Jacques Brel.
Et le refrain tonne dans la salle :
 Hardi petit monte à la misaine
Hardi petit et vire au guindeau

Tant et si bien qu'on se croirait proche d'un port breton, pas loin du pub, face à la mer, avec vue sur le phare. (Putain de mouette, elle ne m'a pas loupé celle-là !)
J'exagère un peu mais l'idée est là.

 Et enfin, toujours avec cette voix, qu'elle libère avec la même puissance et justesse, une de ces voix qu'on n'oublie pas et qu'on reconnait les yeux fermés. Une voix qui me fait penser, à titre de comparaison, que finalement Edith Piaf....c'était une Juliette en miniature.

Tournée NOUR prochaines dates de concert :
1er mai – Solo Pézenas (34)
16 mai – Vitré / Théâtre
17 mai – Villeparisis / Centre culturel J Prévert
23 mai – Schiltigheim / Salle des fêtes
24 mai – Sélestat / Théâtre Tanzmatten
5 juin – Saint Etienne
19 juin – Mézières / Théâtre du Jorat



lundi 30 décembre 2013

BIFFY CLYRO










Découvert avec  l'album "Puzzle" et coup de cœur pour le titre Living Is a Problem Because Everything Dies voici un copier-coller d'une discographie de Deezer :

Les Ecossais de Biffy Clyro renouvellent le rock progressif de belle manière depuis leurs débuts en 1995. Leurs premiers albums produits par Chris Sheldon (The Mission, Therapy?) montrent un rock à la fois brut et mélodique. La complémentarité du trio Simon Neil (guitare, chant), James Johnston (basse, chant) et Ben Johnston (batterie, chant) leur permet de s'aventurer dans des compositions de plus en plus abouties. Puzzle sorti en 2007 s'avère une référence d'un rock néo progressif en devenir. Après Only Revolutions en 2009, Opposites permet à Biffy Clyro d'être pour la première fois numéro un anglais en 2013.


Originaires de Ayr et Kilmarnock (Ayrshire), près de Glasgow, les membres de Biffy Clyro vouent un culte aux grands ainés de Weezer et Rush. Simon Neil (guitare, chant), James Johnston (basse, chant) et Ben Johnston (batterie, chant) forment le groupe en 1995 et répètent d'arrache pied.

A ciel ouvert

Biffy Clyro est clairement un groupe ambitieux, leur formation compacte donne au groupe une unité qui rejaillit directement sur leurs enregistrements. Après la sortie du quatre titres the kids who pop today will rock tomorrow, Biffy Clyro signe chez Beggars Banquet et livre Blackened Sky en mars 2002.

Pièces imbriquées

Il peaufine son style en 2003 et 2004 avec The Vertigo of Bliss et Infinity Land,où les cordes viennent encore enrichir leur son. En 2007, Puzzle est précédé du simple « Saturday Superhouse » qui prend la 13ème place du top anglais. Cet heureux présage se confirme bien vite, Puzzle est n° 2 des ventes d'albums et apparait surtout comme un parfait disque de rock néo progressif. Son successeur Only Revolutions est également disque de platine en Angleterre en 2009, et un succès à travers l'Europe.

Cliquez sur l'image pour accéder au SITE OFFICIEL
Sorti fin janvier 2013 en Angleterre, Opposites devient le premier album de Biffy Clyro à atteindre la première place des charts. Irlande, Pays Bas et Norvège font aussi bon accueil à Opposites qui sort en France début février. Biffy Clyro annonce ensuite sa participation en tête d'affiche aux festivals de Reading et Leeds pour l'été 2013.

Copyright 2013 Music Story François Alvarez
Cliquez sur l'image pour un extrait de concert

mardi 24 septembre 2013

Juliette : NOUR



Sorti depuis le 23 septembre, Juliette livre avec NOUR son huitième album. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il est placé sous le signe de l'ironie, puisque sur 10 chansons, 6 sont d'une facétie désopilante dont les plus réussies sont "Veuve Noire" et "les doigts dans le nez"
"Veuve noire" démontre la persévérance d'une femme à vouloir tuer un mari qui refuse de mourir afin de toucher son assurance-vie. Bourrée d'humour, on retiendra aussi une belle orchestration pour une chanson qui devrait trouver son public lors des prochains concerts.

"Les doigts dans le nez", comme l'indique son titre, donne ses lettres de noblesse à une mauvaise manie très répandue mais souvent inconsciente chez l'espèce humaine. Merci à cette chanson entraînante qui nous permettra de ne plus avoir honte lorsque nous serons pris en flagrant délit de fouille nasale.
De belles paroles sur un tic aussi disgracieux il fallait le faire :
 "Autant de poésie
Collée sous le clavier 
ou semée dans Paris
Je  m'tire les vers du nez
Mes doigts trouvent la rime
Féminine
Au fond de mes narines"
Un bravo aussi aux musiciens qui ont livré à la fin de la chanson un petit air de New-Orléans très sympathique.
"Le diable dans la bouteille" traite de manière légère le thème de l'alcoolisme mais la voix de la chanteuse alterne murmures envoûtants et tonitruances délicieuses pour en faire un élément phare de l'album.

Alors, album mineur NOUR ? Certainement pas. Il débute et termine par deux trésors que sont "Au petit musée" et "Nour".
Et au milieu, une perle. La très métaphorique "Une petite robe noire" qui parle de l'enfance maltraitée de manière subtile et singulière.



Seule ombre au tableau pour ma part, la reprise de "L'éternel féminin" ( Chanson présente sur Le festin de Juilette-2002), la nouvelle orchestration dénature la fantasmagorie démesurée de l'originale. Avis très subjectif j'en conviens, d'autres apprécieront.
NOUR est donc une parenthèse relativement joyeuse dans la discographie de Juliette qui fête son demi-siècle rayonnant avec une aisance à se fondre dans des styles de musiques toujours riches et variés.
Pour en faire finalement une artiste inclassable.

vendredi 12 octobre 2012

COLDPLAY : Mylo Xyloto

Il y a des groupes que l'on reconnait facilement, parce qu'ils ont un son, une voix, une "Touch". Coldplay est de ceux là.
L'album n'est pas tout neuf, il est sorti depuis octobre 2011, le groupe est archi connu mais la qualité de ce nouveau tome méritait bien un petit article.
En effet, les troubadours de la pop, sous la bannière de leur chanteur charismatique Chris Martin, livrent avec cet album un petit bijou. Ils alignent des tubes vitaminés avec une insolence rare où les refrains se retiennent avec une facilité déconcertante. "Hurts like heaven", "Charlie Brown"ou  "Every teardrop is a waterfall" pour ne citer que ceux-là.
Ils livrent même un duo inattendu avec la chanteuse Rihanna, dans le très beau "Princess of China".



Découvrez quelques-uns de leurs tubes avec les liens ci-dessous :  

Article tiré de Wikipédia

La naissance (1996-1998)

Chris Martin et Jonny Buckland se rencontrent en septembre 1996 à l’University College de Londres. Les deux amis, passionnés de musique, passent le reste de l'année universitaire à la planification d'un groupe, finalement appelé Pectoralz. Ils sont bientôt rejoints par Guy Berryman, qui étudie à la même université. Le groupe est formé en 1997. Un ami de Chris Martin, Phil Harvey, est engagé comme manager. Le 8 janvier 1998, ils recrutent un quatrième membre, Will Champion qui devient le batteur alors qu’il n'a jamais touché une batterie de sa vie. A peine engagé, Will Champion organise le premier concert du groupe au Laurel Tree de Londres. Pour ce concert donné le 16 janvier 1998, ils se baptisent provisoirement Starfish20.
Le nom Coldplay est proposé par Tim Crompton21, un ami commun d'université qui a d'abord imaginé ce nom pour son propre groupe, avant de l'abandonner, le trouvant trop déprimant. Chris Martin et ses acolytes trouvent ce nom parfait et décident de le garder.

Les débuts (1998-1999)

Le 18 mai 1998, Coldplay publie 500 exemplaires d'un disque de 3 titres intitulé Safety EP. 50 exemplaires sont réellement vendus, les autres étant donnés à des fans et amis. Aujourd'hui, il faut compter environ 3 000 euros pour se procurer un exemplaire de ce disque très rare. En décembre de cette même année, le groupe signe avec le label indépendant Fierce Panda22. Le 26 avril 1999, le groupe sort un nouveau disque de trois titres : Brothers & Sisters EP, tiré à 2 500 exemplaires. Cette production leur permet d'être diffusé à la radio, sur la BBC, et de signer un contrat avec le label Parlophone. Le 11 octobre 1999, Parlophone sort un EP composé de cinq titres, produit à 5 000 exemplaires dénommé The Blue Room EP. L'enregistrement de celui-ci fut tumultueux, puisqu'après de nombreux accrochages avec Will Champion, Chris Martin le prie de quitter le groupe définitivement. Quelque temps plus tard, Martin se rend compte de son erreur et supplie Champion de revenir. Coldplay est de nouveau au complet.

La révélation : Parachutes (1999-2001)

Article détaillé : Parachutes (album).

Coldplay à Hong Kong en 2006
Coldplay débute l'enregistrement de son premier album studio en deux semaines mais, à cause des tournées et des concerts, l'enregistrement s'étend de septembre 1999 à mai 2000. Sorti en mars 2000, le single Shiver se classe trente-cinquième parmi les 40 meilleures ventes anglaises, et bénéficie de quelques diffusions sur la chaîne musicale MTV.
Juin 2000 marque réellement le début de Coldplay : le single Yellow se place quatrième du hit-parade britannique et le grand public découvre le groupe. L’album Parachutes sort le 10 juillet 2000 et se place premier des ventes d’albums au Royaume-Uni dès sa sortie. Les ventes de l'album estimées à 40 000 par Parlophone lors du lancement atteignent alors 1,6 million d’exemplaires au Royaume-Uni à la fin de l’année 2000. L'album est produit par Ken Nelson, et est enregistré au fameux studio Rockfield, au pays de Galles.
L’album rencontre un fort succès en Europe et Parachutes sort en novembre 2000 aux États-Unis où il y rencontre aussi le succès. La critique française, quant à elle, est très élogieuse.

La consécration mondiale : A Rush of Blood to the Head (2001-2003)

Article détaillé : A Rush of Blood to the Head.

Chris Martin sur scène en 2003
L’album A Rush of Blood to the Head est enregistré à partir d’octobre 2001. Lors des séances d'enregistrement, les membres de Coldplay sont conseillés par Ian McCulloch, le leader d'Echo and the Bunnymen. Ce deuxième album est également produit par Ken Nelson et sort le 26 août 2002. Avec ses trois titres phares, In My Place, The Scientist et Clocks, l’album est salué par la critique et est récompensé par quatre Grammy Awards et un Brit Awards en 2003. Il rappelle, par les instruments, l'été (Daylight et Warning Sign). La batterie est déjà beaucoup plus présente, la guitare classique laisse place à l'électrique.
Coldplay part en tournée pour un an de juin 2002 à septembre 2003. La tournée rappelle un peu celles de U2 par ses effets de lumières. Un CD live Live 2003 est enregistré et le concert de Sydney est filmé pour sortir en DVD. En décembre 2003, Coldplay enregistre une reprise des Pretenders : 2000 Miles. Ce titre est mis à disposition sur internet en téléchargement. Les fonds récoltés sont reversés à deux associations : Future Forests et Stop Handgun Violence.

La confirmation : X&Y (2004-2006)

Article détaillé : X&Y.

Coldplay sur scène en 2005
Le troisième album de Coldplay s'intitule X&Y et est enregistré en 2004, pour une publication le 6 juin 2005. Il s’installe dès sa sortie à la première place des hit-parades dans 28 pays. C’est l’album le plus vendu en 2005 avec 8,5 millions d’exemplaires écoulés dans le monde.
Le premier single, Speed of Sound, est diffusé à la radio dès le mois d’avril. Deux autres singles sortent en 2005 : Fix You en septembre et Talk en décembre. The Hardest Part est le dernier single et paraît en 2006. Une tournée mondiale intitulée Twisted Logic Tour suit la sortie de l’album et commence en juin 2005 pour s'achever en juillet 2006. Malgré le succès de l’album, certaines critiques le trouvent moins réussi que le précédent.
Le 15 janvier 2006, le groupe annonce qu’il arrête de chanter pour « de nombreuses années » provoquant un silence dans la salle des Brit Awards. Il s’avère qu'en fait Chris Martin voulait juste dire que le groupe faisait une courte pause afin de se consacrer à des collaborations avec d'autres chanteurs, avant d'entamer la préparation de leur nouvel album.

L'apogée : Viva la Vida or Death and All His Friends (2006-2009)

Le successeur de X&Y s'intitule Viva la Vida or Death and All His Friends. Il est enregistré en Espagne et dans le studio The Bakery, dans le quartier londonien de Hampstead, à partir d'octobre 2006. Il est sorti le 12 juin 2008 en Angleterre et aux États-Unis. Cet album sonne différemment des albums précédents, notamment par ses sonorités plus variées. Sur la pochette, est représenté le célèbre tableau La Liberté guidant le peuple, par Eugène Delacroix. L'album est produit par Brian Eno.

Coldplay en concert en 2008
Le premier single Violet Hill est disponible en téléchargement gratuit sur le site officiel du groupe le 29 avril jusqu'à sa sortie officielle le 5 mai. Le journal anglais NME offre avec son édition du 7 mai, un vinyle 7" de ce même single avec une face B inédite A Spell a Rebel Yell. Durant les 24 heures qui ont suivi la parution de Violet Hill sur le site officiel du groupe, celui-ci est téléchargé plus de 600 000 fois. L'album se vend très bien et se place ainsi à la première place des meilleures ventes album dans le monde en 200823 avec plus de 7 millions d'exemplaires selon l'IFPI.
Le deuxième single, Viva la Vida, devient en quelques jours un tube diffusé par toutes les radios du monde. Ce titre est devenu aujourd'hui l'une des chansons les plus connues du groupe, et est très souvent jouée en concert. La tournée suivant ce nouvel album, intitulée The Viva la Vida Tour, débute en juin 2008 et se termine en septembre 2009. Durant cette période le groupe donne six prestations en France.
Le CD LeftRightLeftRightLeft, live de la tournée Viva la Vida, sort le 15 mai 2009, et est en téléchargement gratuit sur le site officiel du groupe. Il est distribué à toute personne venant aux concerts durant l'année 2009, en dehors des festivals.
Prospekt's March sort fin 2008 en tant qu'extension de Viva la Vida. Il s'agit d'un EP de huit titres, qui comprend notamment une reprise de Lost! en duo avec Jay-Z, une version Osaka Sun Mix de Lovers In Japan, l'enregistrement vocal de Life In Technicolor et cinq autres titres inédits. La pochette de Prospekt's March est un détail tagué du tableau La bataille de Poitiers d'Eugène Delacroix.

Le tournant : Mylo Xyloto (2009-2012)

Articles détaillés : Every Teardrop Is A Waterfall et Mylo Xyloto.
En 2009, malgré certaines rumeurs annonçant la séparation du groupe, Coldplay reprend le chemin des studios et enregistre un nouvel album, toujours en collaboration avec Brian Eno24.
Dès novembre 2009, le site officiel de Coldplay annonce que le groupe est en studio25, avant de reprendre sa tournée en Amérique du Sud/Amérique Latine. Le disque est d'abord prévu pour la fin 2010, aux alentours de Noël26 mais lors d'une rencontre avec des fans début septembre 2010, Chris Martin annonce que l'enregistrement de l'album prend du retard et que sa sortie est reportée à 2011.

Mylo Xyloto
Le 1er décembre 2010, le groupe sort un single spécialement écrit pour les fêtes de Noël, intitulé Christmas Lights. Le titre est disponible uniquement en téléchargement numérique. Il est interprété pour la première fois sur scène lors du concert donné à Liverpool le 19 décembre 2010 en faveur de l'association Crisis.
Début 2011, Coldplay annonce sur la BBC Radio 1 que le disque sera « un compte-rendu à peine voilé de ce qui se passe au sein du groupe », les textes portant sur « l'amour, la dépendance, les troubles psychologiques et le fait de travailler avec quelqu'un que vous n'aimez pas ». Dans le même temps, Chris Martin annonce que le titre de l’album commencera par un M. Les paroles seront inspirées par l'art du graffiti, le White Rose Movement,un mouvement d’étudiants non violents qui s’étaient soulevés contre le régime d’Hitler, et la série The Wire27.
Fin mai 2011, alors que le groupe entame une tournée des festivals d'été, le site officiel révèle l'arrivée pour le 3 juin d'une nouvelle chanson intitulée Every Teardrop Is a Waterfall. L'annonce fait suite à cinq teasers vidéo publiés sur Twitter et Facebook, qui se révéleront être des extraits des paroles du nouveau morceau. Inspirée du célèbre I Go to Rio de Peter Allen, crédité comme l'un des auteurs du titre, cette chanson est le premier single de l'album Mylo Xyloto. Quelques jours plus tard, le quatuor annonce la sortie pour le 26 juin d'un EP éponyme, composé de deux autres titres : Major Minus et Moving To Mars.
Le 12 août, à 12h40, Coldplay fait une annonce sur son site internet ainsi que sur Twitter et Facebook : le nouvel album s'appelle Mylo Xyloto et est en vente à partir du 24 octobre, disponible en CD, en numérique mais aussi en vinyle. Il sort également dans un édition limitée « Pop-Up » comprenant un livre 12"x12" cartonné, qui comprend les graffitis de pop-art conçu par David A. Carter, le vinyle, le CD, des contenus exclusifs, des photographies, des extraits du journal studio et des carnets personnels du groupe, ainsi que des autocollants aux couleurs et aux formes de Mylo Xytolo.
Le 9 septembre, la liste des chansons est dévoilée, soit 14 titres, dont 3 sont de courtes transitions instrumentales. C'est l'album le plus pré-commandé de l'année 2011 sur l'iTunes Store. Le nouveau single, Paradise, est disponible le lundi 12 septembre et le clip28 du morceau est réalisé par Mat Whitecross. Il dépasse les 100 millions de vues sur le site YouTube, devenant ainsi le clip le plus vu du groupe. Pour promouvoir le nouvel opus, une tournée européenne est effectuée du 3 au 21 décembre pour un total de 9 dates, dont une à Paris Bercy. De nouveau produit par Brian Eno et Markus Dravs, l'album clôture le contrat liant le groupe à la maison de disques Parlophone. Le groupe donne un concert lors de la célébration en hommage à Steve Jobs le 19 octobre 2011 à Cupertino29.
Toujours dans le cadre de cette nouvelle période musicale, le site myloxyloto.com voit le jour. Grâce à ce site, Coldplay permet aux fans de télécharger gratuitement le Digital Tour Pack qui comprend une vidéo exclusive des coulisses d'un concert de la tournée européenne de décembre 2011, un fichier PDF présentant les paroles des chansons de Mylo Xyloto écrites par Chris Martin, des fonds écrans sur le thème du nouvel album et enfin les icônes représentant chaque chanson.
La tournée des stades anglais en 2012 comprend cinq dates, du 29 mai au 9 juin 2012, celle en Europe, treize dates dont deux en France : une à Nice le 22 mai et l'autre au Stade de France le 2 septembre. Le groupe effectue aussi une tournée nord-américaine avec vingt et une dates dont dix-sept aux États-Unis et quatre au Canada.
Le 10 juillet 2012, soit presque neuf mois après la sortie de l'album, Coldplay révèle qu'une histoire se cache derrière les chansons du disque, et qu'elle sera dévoilée à travers une bande dessinée en 6 numéros, à paraître à partir de février 2013. "Mylo Xyloto" est en fait le nom du personnage principal de cette histoire.

jeudi 24 mai 2012

VERSIONS ETONNANTES

Pas de découvertes musicales majeures ces jours-ci mais je suis tombé sur une petite perle le groupe Linkin Park, chantant "Rolling in the deep" la chanson phare de l'album d'Adèle. Du coup, j'en ai rajouté quelques autres, plus anciennes, que je vous laisse découvrir sur ce blog.
Popa Chubby revisite le Magicien d'OZ One par Jean-Louis Aubert, pas une vraie vidéo mais ça fait l'affaire. Une version de Bob Dylan, reprise autre fois par U2, et chanté le temps d'une émission dans un pub par l'acteur allemand Dieter Pfaff Ci-dessous, PIAF revisité,superbe version de Juliette L'anti-juliette dans une version étonnante des Stones.
Juliette - honky tonk women par bisonravi1987 J.J Goldman reprenant un tube de Céline Dion qu'il lui avait lui-même écrit. Un peu longue à démarrer mais l'attente est à la hauteur, David Lee Roth, le chanteur du groupe Van Halen reprenant le mythique tube de Louis Prima. Un extrait du film "Susie et les Baker Boys" où Michelle Pfeiffer sussurait "Makin Whoopie. le piano s'en souvient encore.

mardi 21 février 2012

HANS ZIMMER : les 2 Holmes




A la sortie du nouveau Sherlock Holmes, les aventures, mitigées, du célèbre détective donnent l'ocassion de se pencher sur un compositeur de musiques de films que j'apprécie beaucoup : Hans ZIMMER.

Déjà responsable du carton planétaire "Gladiator" de Ridley Scott, Hans Zimmer signe avec Sherlock Holmes une BO originale qui n'est pas sans rappeler l'ambiance d'un Vidocq ou des Brigades du Tigre. Et ses compositions à la fois légères et travaillées, au rythme à la fois insouciant et décalé semblent être calquées sur le caractère et le jeu de son interprète principal : Robert downey JR. Après un premier album éblouissant lors du premier opus, on craignait de voir Hans Zimmer se répéter pour "Sherlock Holmes 2 : jeu d'ombres". Loin s'en faut, et le compositeur, apparemment jamais à court d'inspiration, réussit à se renouveler tout en conservant sur certaines pistes le thème principal associé désormais au personnage.
Elémentaire... mais pas si facile et pourtant parfaitement maitrisé.


Quelques aperçus auditifs ci dessous. Le 3ème étant une variation du 1er.





Biographie tirée de Wikipédia

Jeunesse

Dès l'âge de trois ans, Hans Zimmer se met à étudier le piano, mais l'expérience ne dure que deux semaines. Il n'étudie donc pas le solfège et apprend la musique de manière autodidacte. À l'adolescence, il s'intéresse à la musique électronique, et quitte l'Allemagne pour s'installer en Angleterre à l'âge de 14 ans, en 1971. Il écrit des jingles pour le studio Air Eidel et intègre le groupe des Buggles, mondialement célèbre pour le titre Vidéo Killed a radio star (Zimmer fait d'ailleurs une apparition à la fin du clip vidéo, derrière un clavier). Hans se lance également dans la musique électronique avec Warren Cam, membre du groupe Ultravox.

Débuts

Zimmer fait également connaissance en ce début des années 1980 au Snake Ranch Studio avec Stanley Myers, Nick Glennie Smith et Richard Harvey. Devenant l'assistant de Myers, Zimmer commence à travailler en 1982 sur le film "Travail au noir" qui marque le début d'une longue collaboration entre les deux hommes sur des films comme "Castaway" de Nicolas Roeg ou "My beautiful laundrette" de Stephen Frears.

Il commence à composer seul sur le film "Un monde à part"de Chris Menges. Cette composition attire l'attention de Barry levinson, qui l'engage pour son film "Rain man". Zimmer quitte donc l'Angleterre pour s'attaquer à Hollywood. Premier coup réussi, Rain Man marque l'entrée tonitruante du compositeur sur le sol américain avec une nomination aux Oscars.

Media Ventures

Dès son arrivée aux États-Unis, en 1989, Zimmer fonde à Santa Monica un studio avec son ami Jay Rifkin qui révolutionnera les méthodes de composition de la musique de film : Media Ventures. Son objectif est de permettre à de nouveaux compositeurs (venant notamment d'Europe, comme Zimmer lui-même) d'avoir accès à un matériel de haute qualité pour pouvoir percer dans la musique de film. Zimmer veut offrir la même chance aux inconnus que celle que Levinson lui a offerte avec Rain Man. Il s'entoure alors de nombreux compositeurs et techniciens pour l'aider à mettre en place son studio, comme Marc Mancina, Nick Glennie Smith ou encore Shirley Walker.

Ascension

Les propositions pleuvent après le succès de Rain Man. Zimmer s'attaque donc à un style qu'il n'avait pas eu l'occasion d'expérimenter en Angleterre : le film d'action. Il débute sur le film "Black Rain" (1989) qui marque le commencement d'une longue entente avec Ridley Scott. Il enchaine avec son frère sur "Jours de tonnerre"Si ces compositions ne se sont pas très bien passées avec la production, et si Zimmer lui-même pense que le résultat est plutôt mauvais, le nom du compositeur allemand résonne de plus en plus dans Hollywood. Il enchaîne les projets comme Backdraft (1990) de Ron Howard ou les films de John Badham: Comme un oiseau sur la branche(1990) et Drop Zone (1994). Moins commercial, Zimmer ne se consacre pas seulement à l'action et compose pour des films comme La puissance de l'ange de John G; Avildsen ou Fenêtres sur pacifique de John Schelsinger.

Situation curieuse pour lui en 1991, on lui demande de réécrire la musique de Croc Blanc pour remplacer celle de Basil Poledouris. Finalement peu convaincus, les producteurs vont sélectionner les meilleures pistes composées par Poledouris, Zimmer, Shirley Walker et Fiacra Trench.

En 1993 Hans Zimmer compose la musique du film de Tony Scott: « True Romance». Le thème: "You're so cool" est fortement inspiré de "Gassenhauer" de Carl Orff

La consécration

1994 marque un tournant dans sa carrière. Il compose pour son premier film d'animation, "Le Roi lion"et remporte son premier et unique Oscar à ce jour, mais aussi un Golden Globe et un Grammy Award. En 1995 il compose pour Jerry Bruckeimer et Tony Scott - non sans difficulté - la bande originale de "USS ALABAMA"(avec l'aide notamment de Nick Glennie-Smith), qui fera marque dans l'histoire des films d'action hollywoodiens, pour son alliance entre musique électronique, orchestrale, et l'utilisation impressionnante des chœurs (dirigés pour l'occasion par Harry Gregson-Williams, venant à peine d'intégrer le studio Media Ventures). La petite histoire veut que cette musique ait énormément plu à Steven Spielberg - Zimmer n'a jamais pu le confirmer - qui lui a ensuite donné les clés de la direction musicale de son nouveau studio Dreamworks.

Les critiques

Zimmer devient la cible de nombreuses critiques. Il est accusé d'être crédité comme compositeur principal d'œuvres dont il n'est pas complètement l'auteur. Il est notamment crédité comme co-compositeur avec Harry Gregson-Williams de The whole wide world (1996) et Smilla (1997), ou encore comme compositeur de Millennium (1992), une partition en réalité écrite par Mark Mancina, alors qu'il n'a en fait que supervisé leur écriture. Il plaide volontiers coupable et explique qu'il est plus facile de vendre une composition créditée Hans Zimmer plutôt qu'attribuée à un inconnu.

Autre malentendu, la bande-originale de"Rock", souvent associée à Zimmer, alors que celui-ci n'a fait que remplacer quelques thèmes principaux de Nick Glennie-Smith qui avaient été rejetés. Refusant de s'octroyer le travail d'un autre, Glennie-Smith a insisté pour que Hans Zimmer et Harry Gregson-Williams soient crédités comme co-compositeurs.

Fin des années 1990

Par la suite l'alternance entre musiques d'actions et decomédie continue, avec notamment en 1997 le premier film des studios DreamWorks Le Pacificateur de Mimi Leder et Pour le pire et pour le meilleur de James L. Brooks. Grâce à son studio, Zimmer permet à ses collaborateurs de composer pour de grosses productions. Il laisse sa place à Jeff Rona pour Lame de fond (1996) de Ridley Scott mais surtout il lance John Powell, fraîchement débarqué d'Angleterre à Media Ventures, sur le blockbuster de John Woo "Volte-face".
En 1998 il s'attaque à l'une de ses pièces maîtresses, "La Ligne rouge", de Terrence Malick, film pour lequel il compose pas moins de six heures de musiques et reconnu par beaucoup comme le chef-d'œuvre du compositeur allemand. Il met en musique également le dessin-animé au sujet bouillant de DreamWorks, "Le Prince d'Égypte", cette même année. Tous les films d'animation du studio seront ensuite confiés à Zimmer ou a son équipe, notamment Harry Gregson-Williams, John Powell ou encore Rupert Gregson-Williams.

La relève

À la fin des années 1990 et au début des années 2000 la Media Ventures Team se renouvelle autour de Zimmer. Nick Glennie-Smith, Harry Gregson-Williams, Mark Mancina, Jeff Rona ou Justin Caine Burnett prennent leurs distances avec le studio, veulent s'émanciper de Zimmer. Arrivent dans la nouvelle génération Steve Jablonsky (via Harry Gregson-Williams), Heitor Pereira, James Michael Dooley, Trevor Morris, Henning Lohner, ou encore Mel Wesson .

Zimmer connaît son plus gros succès commercial avec le film Gladiator de Ridley Scott où il s'associe avec la chanteuse australienne Lisa Gerrard du groupe Dead Can Dance.

La bande originale du film est un des plus gros succès du genre. La même équipe s'occupe en 2000 de Mission : Impossible 2 de John Woo dans l'urgence.
Le succès de Gladiator renforce la collaboration entre Zimmer et Scott. Les deux travaillent de nouveau ensemble sur des styles très différents les uns des autres : Hannibal puis La Chute du faucon noir (2001) et Les Associés (2003).

Remote control

Après des différents entre Rifkin et Zimmer, ce dernier accusant Rifkin d'avoir détourné des fonds, le compositeur allemand quitte Media Ventures pour créer sa propre maison de production, le studio Remote Control Productions, non sans débaucher quelques compositeurs de Media Ventures.